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Au cours de la messe chrismale célébrée le Mardi 16 Avril à la cathédrale Sainte Anne, Monseigneur André Gueye a béni trois huiles dans un profond climat de vénération et de prière en union avec tous les fidèles. Voici présentés brièvement le sens et l’importance de chacune de ces huiles.

L’huile des malades

Cette huile est utilisée pour l’onction des malades. Cet usage est déjà attesté dans la Lettre de Saint Jacques : « L’un de vous se porte mal ? Qu’il prie. Un autre va bien ? Qu’il chante le Seigneur. L’un de vous est malade ? Qu’il appelle les Anciens en fonction dans l’Église : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur. Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade : le Seigneur le relèvera et, s’il a commis des péchés, il recevra le pardon » (Jc 5, 13-15).

Autrement dit, l’onction des malades est un sacrement par lequel le Christ communique sa force au malade, pour lutter contre la douleur, contre la tentation du doute ou le sentiment d’abandon de Dieu. Le Seigneur le relève, comme Jésus s’est levé d’entre les morts au matin de Pâques.

Pour le malade qui lutte contre la maladie ou pour celui qui sent venir le moment de sa mort, l’onction des malades est l’expression de la douceur et de la proximité de Jésus qui s’est approché, qui a accueilli les malades et les a guéris. Recevoir le sacrement de cette proximité de Jésus, par la présence du prêtre qui agit en son nom et par l’onction sur le front et sur les mains est source de réconfort, d’apaisement ; pour le malade et pour les proches. Ceux qui participent à la célébration de ce sacrement en font l’expérience.

Ici, nous prions pour les malades et les blessés de la vie.

L’huile des catéchumènes

Alors qu’il arrive à la fin du temps de catéchuménat, au moment où il sera bientôt baptisé, le catéchumène peut vivre des moments de doute, d’hésitation, de trouble. La communauté prie donc avec lui et pour lui afin que Jésus le rassure, lui donne la force de renoncer à une vie qui n’est pas bonne et choisisse de le suivre en devenant enfant de Dieu.

La prière dite avant l’onction exprime bien le sens de ce geste : « Que la force du Christ vous fortifie, lui qui est le Sauveur ; qu’elle vous imprègne comme cette huile de salut dont je vous marque dans le Christ notre Seigneur, lui qui règne pour les siècles des siècles ». Et encore : « Que la force du Christ vous fortifie, qu’elle vous pénètre … comme cette huile qui va pénétrer la paume de vos mains ».

Ici, nous nous demandons à Dieu de faire de nous de véritables témoins auprès de nos frères et sœurs en chemin vers le baptême.

Le saint chrême

Le saint chrême est une huile parfumée, utilisée pour les onctions de consécration : au moment essentiel du sacrement de la confirmation, sur le front ; après l’ordination épiscopale, sur le sommet de la tête du nouvel évêque ; après l’ordination sacer­dotale, dans les paumes des mains du nouveau prêtre ; lors de la dédicace des églises et des autels, il est répandu sur les tables d’autel et sur les croix de consécration.

L’onction du saint chrême symbolise, en chacun de ces cas, la descente de l’Esprit Saint qui pénètre les êtres, comme l’huile imprègne profondément ce qu’elle touche. Elle fait participer les personnes, de façons diverses, à l’onction royale, sacerdotale et prophétique du Christ.

Ici, nous prions aux intentions de notre diocèse en communion avec notre évêque, nos prêtres, le peuple des baptisés.

 

Abbé Jean Marie Sène

Vicaire à la cathédrale

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