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SOEURS CARMÉLITES MISSIONNAIRES THÉRÉSIENNES

A propos de Nous

Notre Histoire

« Les besoins spirituels de l’Eglise (…) furent le tableau sur lequel nous fixâmes notre attention pour donner forme à notre mission (EEV, II, 10)
Nous sommes une congrégation religieuse féminine de droit pontifical depuis le 17 février 1902, de spiritualité carmélitaine rattachée à l’Ordre des Carmes Déchaux et notre patronne est Notre Dame du Mont Carmel.
Nous sommes arrivées au Sénégal en 1980 à la demande des évêques du Sénégal pour nous mettre au service des malades, nécessiteux sénégalais et répondre au besoin de l’Eglise.
Fondateur
Le Bienheureux Francisco Palau y Quer est né à Aitona (Espagne) le 29 décembre 1811, dans une famille chrétienne de neuf enfants. Septième enfant, d’un caractère ferme, courageux, décidé mais tendre en même temps, il entra en 1828 au séminaire de Lérida. Aspirant à une vie plus profonde, il choisit d’entrer au Carmel en 1832 et prit l’habit de Carme Déchaux à Barcelone où il fit profession en 1833 et prit le nom de frère François de Jésus- Marie- Joseph.
Son couvent fut incendié le 25 juillet 1835 lors des persécutions de l’Eglise en Espagne. Bon nombre de ses frères moururent martyrs, mais il réussit à s’échapper. Le 2 Avril 1836, à Barbastro, dans une ambiance hostile, il fut ordonné prêtre. Il choisit de s’exiler en France, où il vécut de 1840 à 1851, dans la solitude, le silence, la prière d’oraison et en retrait.
Il rentra en Espagne, fortifié, apôtre, disposé à répondre à la faim de Dieu au sein d’un peuple en souffrance, meurtri et perdu. Pour cela, avec la permission de son Evêque de Barcelone, il réalisa un projet catéchétique, L’école de la Vertu. Il s’agissait d’assemblées qui se tenaient le dimanche après-midi à l’Eglise Saint Augustin, pour approfondir la foi et la vie morale chrétienne.
Ce fut un succès, mais qui provoqua le réveil des persécutions. Il fut accusé injustement d’être révolutionnaire, et exilé à Ibiza, une île au large de l’Espagne, de 1854 à 1860. Ce temps d’exil, au lieu d’être une dure condamnation, fut un temps de grâce. Le Seigneur se servit de cette
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épreuve pour le préparer à une découverte qui transforma sa vie : une expérience de l’amour pour l’Eglise, perçue comme un être qui nous aime, avec qui nous pouvons entrer en relations.
L’Eglise, communion entre Dieu et le prochain, était le point fort qui l’avait toujours attiré, qui avait toujours guidé ses pas. Vers le 7 novembre 1860, au cours de la prédication d’une neuvaine dans la cathédrale de Ciudadela, il reçoit la grâce de contempler l’Eglise dans une vision qui bouleverse sa vie. L’Eglise devient l’objet unique de son amour, « ma chose aimée». L’impulsion de son amour pour l’Eglise lui permit d’affronter toutes les adversités.
En 1860, il fonda deux congrégations religieuses de frères et soeurs. La reine d’Espagne Isabelle II intervint pour qu’il puisse retourner en Espagne, ce qui ne l’empêcha pas pour autant d’être confronté à bien des difficultés.
La clé de toute sa vie spirituelle et de sa mission ecclésiale est la rencontre avec le Christ vivant dans son Corps Mystique, l’Eglise. Cette rencontre avait une image et un visage concret, ce n’était pas un monde de réponses théoriques, c’était un engagement réel à travers la prédication, la catéchèse organisée, les exorcismes, la plume, comme écrivain, journaliste et dessinateur. Il se laissait porter par tout ce qui le poussait à aimer et à servir l’Eglise dans les pauvres, les malades, les enfants, les jeunes, les familles…
Comme missionnaire apostolique, il prêcha des missions populaires dans les îles Baléares et dans la péninsule espagnole, en y étendant la dévotion mariale. Il décida de voyager à Rome, en 1866 puis en 1870, pour présenter son expérience et ses préoccupations sur le thème de l’exorcisme au Pape et aux Pères du Concile Vatican I.
À Calasanz, au début de l’année 1872, il se dévoue auprès des malades atteints par une épidémie de typhus. Mais il est terrassé par une congestion pulmonaire grave qui l’emporte le 20 mars 1872 à Tarragone, entouré de ses fils et de ses filles spirituels, un mercredi des Cendres. Son dernier soupir chantait tacitement : « Je vis et je vivrai pour l’Eglise, je vis et je mourrai pour elle ».
Charisme
Notre charisme est ecclésial et comprend trois dimensions : contempler l’Eglise « Dieu et le prochain » comme mystère de communion; témoigner de cette Eglise-communion à travers la vie fraternelle ; annoncer la beauté de cette Eglise-communion et la servir dans ses besoins les plus urgents.
Le coeur de notre vocation est la rencontre du Christ vivant dans son Corps mystique qui est l’Eglise, aimée comme une personne, jusqu’à vouloir contribuer à retrouver sa beauté affectée par le mal. Notre fondateur, le bienheureux Père Francisco Palau, déclare à propos de l’Eglise : « Ma mission se réduit à annoncer aux peuples que tu es infiniment belle et aimable, et à leur prêcher de t’aimer. Amour de Dieu, amour du prochain : tel est l’objet de ma mission ».
C’est pourquoi notre charisme est de répondre aux besoins les plus urgents de l’humanité afin de lui restaurer sa beauté défigurée par l’ignorance, la maladie, la perte de dignité, la misère.
Nous oeuvrons dans l’éducation en éduquant les enfants, les jeunes, et les adultes dans nos écoles en collaboration avec les laïcs, et aussi à travers l’éducation informelle.
Nous travaillons aussi dans la santé où nous prenons soin des malades par le traitement des mal-nourris et des enfants rachitiques dans des centres nutritionnels ou de récupération, et faisons aussi la prévention surtout pour les femmes et les enfants. Une attention spéciale aux malades rejetés par la société tel que les lépreux, les malades du SIDA, les tuberculeux et aussi les femmes violées…
Nous sommes engagées dans la promotion féminine. Nous faisons la promotion, surtout des femmes et des filles qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école, par l’alphabétisation, l’apprentissage de la couture, de la cuisine et d’autres métiers pouvant leur permettre de gagner leur vie.
Enfin, nous sommes présentes dans la pastorale paroissiale, à travers la catéchèse surtout auprès des jeunes et familles, nous évangélisons et travaillons pour la justice et la paix.
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THIES
En 1984, une première maison est ouverte par les soeurs à Thiès au Sénégal. Les soeurs viennent en particulier aider l’Ordre hospitalier des Frères de Saint Jean de Dieu qui sont responsables de l’hôpital ouvert le 1er décembre 1983, par le premier Evêque de Thiès, Mgr François-Xavier NDIONE. Les premières soeurs étaient Soeur Dolores Borras, infirmière espagnole, qui a travaillé à la maternité et qui était habile en tout, vu ses passages à la cuisine et à la lingerie, ainsi que Soeur Virtudes Bernas infirmière à la maternité, et Soeur Victorina, infirmière travaillant à la pédiatrie.
A Thiès, nous sommes d’abord au service de l’hôpital Saint Jean de Dieu. Nous y apportons de l’aide dans divers services suivant les soeurs qui sont présentes : soins intensifs, pédiatrie, maternité et salle d’accouchement, lingerie…
La communauté accueille aussi des soeurs qui se forment pour devenir infirmières. Notre couvent est situé dans l’enceinte de l’hôpital, et comporte une petite hôtellerie.
Au fur et à mesure, les soeurs se succédèrent et actuellement en communauté sont présentes : Sr Anne-Marie Mataka infirmière en néonatologie, Soeur Joséphine Tshieba, sage-femme, Soeur Jeannette Shangalume à la Buanderie, Soeur Elia Ramanatenasoa, étudiante à l’Ecole des infirmiers.
Depuis plusieurs années, nous avons lancé un groupe de laïcs missionnaires inspiré de la spiritualité du Père Palau (MILPA) et composé de toutes les personnes qui veulent suivre notre spiritualité comme laïcs engagés dans l’Eglise de Dieu. Ce groupe se réunit régulièrement pour vivre de l’enseignement de notre fondateur.
Un groupe de soeurs est également chargé d’un groupe vocationnel et accompagne les jeunes pour mieux discerner l’appel de Dieu dans leur vie.

Galerie

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Bd Mgr François Xavier DIONE B.P 3024 Thiès - Sénégal

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